En 2020, un peu plus de 18 000 CVE (Common Vulnerability Exploits [Exploitations de vulnérabilités courantes]) ont été identifiés et signalés. En 2023, ce nombre s’élevait à 29 000. La menace CVE est appelée à perdurer. La complexité des systèmes d’exploitation et des applications ne cessant de croître, il y a fort à parier qu’elle continuera d’augmenter. 

Les responsables informatiques et de sécurité doivent éviter un scénario où ils déploieraient un correctif, en omettant quelques points de terminaison. Ces failles peuvent être exploitées et servir de tremplin à l’une des nombreuses techniques d’attaque possibles, notamment le déni de service, le vol d’informations ou l’exécution de code à distance (par ex., pour une attaque par rançongiciel).  

Grâce à une approche moderne de gestion des correctifs, la mise en œuvre et le déploiement de correctifs de sécurité peuvent être automatisés – réduisant ainsi considérablement la crainte que vos équipements soient négligés.

Si l’ensemble des personnes et des appareils sont regroupés en un seul et même endroit, les techniciens informatiques peuvent se déplacer systématiquement d’un bureau à un autre pour effectuer manuellement les mises à jour. C’est un processus qui prend du temps, mais qui au moins est physiquement possible.

Lorsque des secteurs de l’entreprise auparavant analogiques deviennent numériques (par ex. la transformation de l’IdO dans la fabrication), ils deviennent beaucoup plus difficile à gérer, ce qui peut impliquer des appels physiques sur plusieurs sites. La situation est rendue particulièrement difficile lorsque les utilisateurs travaillent à distance et que vous devez compter sur les utilisateurs pour effectuer eux-mêmes l’installation des correctifs, entraînant ainsi le risque que les conseils ou les instructions soient mal suivis ou ignorés. 

La gestion des correctifs moderne vous permet de procéder à la mise à jour correcte de l’ensemble des appareils et des utilisateurs, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. Si cette dernière est combinée à un accès à distance complet et à des capacités de contrôle à distance, les techniciens centralisés peuvent consulter instantanément n’importe quel appareil et s’assurer que les correctifs ont été correctement installés.